Les cerfs-volants dans la favela de Paraisopolis
Antonio vit dans la favela de Paraisopolis, à Sao Paulo. Il s’amuse à faire des batailles de cerfs-volants. Mais pendant la pandémie, il a dû rester chez lui.
OlÁ ! Je m’appelle Antonio et j’ai 9 ans. Connais-tu les batailles de cerfs-volants ? C’est un jeu très populaire au Brésil et chez-moi, dans la favela de Paraisopolis !
Un cerf-volant coûte environ 1 réal, soit 25 sous chez le marchand. Je fixe une ficelle spéciale à mon cerf-volant. Elle est enduite de colle séchée contenant de la poudre de verre. Comme ça, avec ma ficelle, je peux couper celle d’autres cerfs-volants en vol. Et gagner la bataille !
Pendant la pandémie, beaucoup de gens faisaient voler leurs cerfs-volants depuis le toit de leur maison. Là où j’habite, c’est interdit. Pendant la pandémie, les écoles ont été fermées presque tout le temps. Il fallait suivre les cours en ligne. Moi, j’ai un ordinateur avec l’accès Internet, mais beaucoup d’enfants dans ma favela n’ont pas cette chance.
Une favela, c’est quoi ?
À Paraisopolis, on voit plein de petites maisons en briques rouges. Environ 100 000 personnes vivent dans cette favela où il y a beaucoup de pauvreté.
Il y a environ 100 ans, des gens ont commencé à s’installer sur des collines près des grandes villes du Brésil, mais sans acheter ces terrains. Ils bâtissaient des maisons avec des matériaux récupérés. Avec le temps, des bâtiments se sont ajoutés, et de nouveaux quartiers sont apparus. Ce sont les favelas. Juste à Sao Paulo, on en compte environ 2 000.
Viens rencontrer le jeune Kaua, qui habite aussi au Brésil. Il te raconte ses journées depuis qu’il est confiné à cause de la pandémie.
Laisse-nous un message
dis-nous ce que tu en penses